Une femme voit son mari et leur ancienne nounou s'embrasser devant une caméra en regardant un match de basket – Histoire du jour

Pendant le dîner, Sarah et sa famille ont été interrompues par un appel professionnel de son mari. Plus tard, elle l'a vu avec leur ancienne nounou sur la "Kiss Cam" d'un match de basket. Après avoir reçu un message frustrant disant "Je ne peux pas parler. Je suis au travail", Sarah a décidé de découvrir la vérité.

Dans leur maison douillette, Sarah a essayé d'amadouer son jeune fils, Adam, pour qu'il dîne pendant que son mari, Arnold, était absorbé par son smartphone.

"Allez, Adam, mange la salade comme un grand garçon ?" Sarah l'a encouragé gentiment, en utilisant sa voix aiguë.

De l'autre côté de la table, son mari, Arnold, était profondément absorbé par son smartphone, faisant défiler les dernières actualités tout en savourant distraitement son repas. C'était un concepteur de sites Internet à succès, souvent préoccupé par son travail, même pendant les moments passés en famille.

"Arnold, pourrais-tu m'aider à convaincre Adam de manger ?", a demandé Sarah lorsque son fils a tout simplement refusé.

"Adam, écoute ta mère, d'accord ?", a répondu Arnold, sans les regarder une seule fois.

Sarah a soupiré et a employé l'arme ultime contre les enfants qui ne veulent pas manger leur repas : le dessert. Finalement, son fils s'est mis à mâcher vigoureusement.

Un bip aigu a coupé le silence de la pièce alors qu'ils terminaient leur dîner. C'était un message sur le téléphone d'Arnold. Chaque fois que son téléphone émettait ce son, cela signifiait généralement qu'il y a quelque chose d'urgent au travail qui ne pouvait pas attendre.

"Tu pars encore au travail ? Maintenant ?", a demandé Sarah, en le regardant se lever et se diriger vers la porte.

"Je suis désolé, chérie", a-t-il répondu en enfilant sa veste. "C'est le grand projet, celui dont je t'ai parlé. Demain, c'est la date limite. Je dois vérifier le travail de mon équipe."

La porte s'est refermée derrière lui et Sarah a soupiré. Son fils, avalant le dernier de ses légumes, redressa le dos.

"Maman, papa a oublié ! Le match de basket a lieu ce soir. Il ne sera pas là, n'est-ce pas ?", a demandé Adam en faisant la moue.

Malheureusement, Sarah savait qu'Arnold ne rentrerait pas à temps, alors elle a promis de regarder le match avec lui, en souriant largement pour cacher sa déception.

Un peu plus tard, ils étaient tous les deux sur le canapé, en train de regarder le match de basket. Sarah avait tenu sa promesse concernant le dessert et avait même offert un chocolat chaud à Adam.

"Tu vois, maman, je veux jouer comme eux !", s'est extasié Adam en montrant l'écran. "Attends, ce n'est pas papa ?"

"Quoi ?", a demandé Sarah en fronçant les sourcils.

Alors que la caméra du stade se concentrait sur les couples pour le fameux "Kiss Cam", une tradition amusante où les gens étaient encouragés à s'embrasser lorsqu'ils étaient présentés sur le grand écran, Sarah a vu Arnold assis dans la foule.

Il n'était pas seul. À ses côtés se trouvait Nancy, leur ancienne nounou, une jeune femme qui avait travaillé chez eux pendant des années. Sarah a eu le cœur brisé. Elle connaissait bien Nancy ; elle avait environ 22 ans et était toujours amicale, mais la voir là avec Arnold était comme un coup de poing dans le ventre.

Sarah se racla la gorge. "Non, mon chéri. Ce doit être quelqu'un qui lui ressemble", dit-elle en croisant les bras.

Mais à l'intérieur, elle sentait qu'une tempête se préparait. La vue d'Arnold avec Nancy au match et la réalisation qu'il avait menti sur le fait qu'il travaillait tard, l'ont frappée de plein fouet. Pourtant, elle ne pouvait pas réagir, pour le bien d'Adam.

"Je reviens tout de suite", dit-elle en se levant du canapé et en se précipitant dans la salle de bain avec son téléphone portable. Elle composa le numéro d'Arnold, le cœur battant la chamade. Mais au lieu de sa voix, elle a entendu la tonalité répétitive d'un appel rejeté.

Un message est arrivé à la place : "Bébé, je ne peux pas parler, je suis au travail. Je serai à la maison dans la matinée. Je t'aime !"

Sarah avait besoin d'en savoir plus pour comprendre ce qui se passait. Les doigts tremblants, elle a fait défiler les contacts de son téléphone pour trouver le numéro de Nancy.

Ce faisant, ses yeux tombèrent sur un petit détail qu'elle avait noté il y a longtemps - la date de naissance de Nancy. C'était aujourd'hui. L'esprit de Sarah s'agita. Est-ce la raison pour laquelle Arnold est avec elle ?

Un plan se forma dans sa tête, un moyen de confirmer ses soupçons. Elle a envoyé un message à Nancy, en essayant de paraître décontractée. "Bonjour ! Joyeux anniversaire ! Je t'ai acheté un cadeau. Je veux te l'envoyer par coursier. Envoie-moi ton adresse s'il te plaît !"

Heureusement, Nancy lui a répondu par texto.

***

Le match s'est terminé un peu plus tard. Après s'être assurée que son fils était pris en charge par une voisine, Sarah s'est mise en route pour trouver la maison de Nancy. En attendant dans sa voiture, son cœur s'est emballé en voyant l'extérieur luxueux de la propriété et une nouvelle décapotable tape-à-l'œil garée à l'extérieur avec un gros nœud sur le capot.

La femme que Sarah avait connue n'avait jamais donné l'impression d'avoir beaucoup d'argent. Alors qu'elle s'apprêtait à rentrer chez elle, pensant qu'ils prenaient trop de temps, la voiture d'Arnold est arrivée, et elle les a regardés, incrédule, sortir ensemble.

Nancy s'est mise à sauter et à crier. Son sourire a illuminé son visage lorsqu'elle a été soulevée dans les bras d'Arnold. Elle entendit : "Merci, bébé ! Je t'aime !"

Une fois de plus, la prise de conscience frappa Sarah de plein fouet, mais elle était double. Premièrement, la décapotable était le cadeau d'anniversaire d'Arnold à Nancy. Deuxièmement, c'était plus qu'une liaison passagère - ils étaient amoureux.

Le monde de Sarah s'est effondré. Depuis combien de temps étaient-ils ensemble ? Cela avait-il commencé alors qu'elle gardait Adam ? Elle ne le saura peut-être jamais.

Mais elle savait qu'elle ne pouvait pas rester dans la voiture plus longtemps et elle est sortie, courant vers Arnold, ses cheveux volant dans le vent. "Comment as-tu pu ?! Toutes ces nuits au travail ? C'était toujours elle ?!" Ses cris étaient forts et sauvages, brisant la nuit paisible.

"Sarah, laisse-moi t'expliquer, s'il te plaît", Arnold a levé les mains. "Nancy, rentre à l'intérieur. Laisse-moi m'occuper de ça."

"Expliquer ? Qu'est-ce qu'il y a à expliquer ? Je t'ai vu sur la 'Kiss Cam' ! Tu m'as menti !"

"Je suis désolé, Sarah", a-t-il commencé une fois que Nancy était entrée à l'intérieur. "J'aurais dû être honnête avec toi. La vérité, c'est que j'aime Nancy. Je ne savais pas comment te le dire."

Les larmes aux yeux, Sarah a menacé de tout lui prendre lors du divorce. Arnold croisa les bras et soupira.

"Sarah, je ne pense pas que tu t'en souviennes, mais notre contrat de mariage stipule que nous gardons les biens à nos noms en cas de divorce. Cependant, je suis prêt à offrir une pension alimentaire pour les enfants et 100 000 dollars supplémentaires", proposa-t-il calmement.

Sarah a crié plusieurs jurons devant son audace et est partie. À la maison, elle remercia sa voisine, vérifia qu'Adam dormait profondément et alla vérifier le contrat de mariage. Arnold avait raison. Leur accord était serré, et il n'y avait pas de clause de fidélité.

L'insouciance a pris le dessus. Sarah est allée directement à leur coffre-fort, a entré la combinaison - leur anniversaire - et a pris tout ce qu'il y avait à l'intérieur - argent, bijoux, etc. Elle a tout placé dans un sac, mais alors qu'elle respirait bruyamment en regardant le coffre-fort vide, prendre les affaires ne lui semblait pas suffisant.

Arnold pouvait gagner plus d'argent facilement. Elle est donc allée sur son ordinateur, et dans un moment de désespoir extrême, elle a cherché comment acheter une arme. Après une recherche profonde, Sarah a découvert des conseils sur la façon d'en obtenir une rapidement sans permis ni enregistrement.

Saisissant ses clés et le sac rempli d'argent, Sarah a porté un Adam endormi jusqu'à sa voiture, sachant qu'elle ne pouvait pas le laisser seul. Elle s'est rendue à l'adresse qu'elle avait trouvée en ligne - un quartier essentiellement vide avec des usines aux murs de briques et des lampadaires vacillants.

Elle n'était là que depuis quelque temps lorsqu'un jeune homme, à peine plus âgé qu'un adolescent, s'approchait de sa voiture. Il avait un regard méfiant. "Tu cherches quelque chose de spécial ?", demanda-t-il, la voix basse. "Tu ne trouveras pas mieux ailleurs".

Sarah bégaya : "J'ai besoin d'un pistolet. Avec un silencieux. Tu peux l'avoir ?" Son cœur s'emballait. Elle se retourna rapidement, vérifiant qu'Adam dormait encore profondément.

"Tu as de l'argent liquide ?", demanda-t-il en haussant un sourcil.

Elle acquiesça.

"Attends ici", dit-il en entrant dans l'un des bâtiments. Il est revenu peu après avec quelque chose enveloppé dans une couverture et a murmuré : "10 000".

Sarah a acquiescé et a pris l'argent dans son sac, procédant rapidement à l'échange. "Pars maintenant", l'exhorta-t-il en regardant autour de lui avec anxiété.

Elle n'avait pas besoin qu'on le lui répète deux fois.

***

Sarah a garé sa voiture près de la maison de Nancy. Son cœur battait la chamade et ses pensées tourbillonnaient. Elle se tourna vers Adam, qui s'était enfin réveillé. "Reste ici. Je reviens tout de suite", dit-elle en essayant de paraître calme.

Elle sortit de la voiture avec le sac dans les mains, se dirigea vers la maison de Nancy d'un pas ferme, et frappa trois fois. Au bout d'une minute qui lui parut une éternité, la porte s'ouvrit. Elle était là.

"Sarah ? Qu'est-ce que tu fais ici ?", demanda Nancy en déglutissant.

"Je veux juste parler. Est-ce que je peux entrer ?", dit Sarah. Nancy acquiesça et la laissa entrer. Arnold était assis à la table de la cuisine et buvait une bière.

Sarah n'a pas dit un mot alors qu'elle s'asseyait à côté de lui. Après quelques minutes de tension, elle a demandé : "Combien de temps ?"

"Des mois", a-t-il répondu. "Je suis désolé, Sarah. J'aurais dû te le dire plus tôt. Je n'ai jamais voulu te faire du mal."

"Mais tu l'as fait", dit-elle, la voix brisée. "Pourquoi elle ?"

"Je ne sais pas. C'est arrivé comme ça."

"C'est arrivé comme ça ?", demanda Sarah. Personne ne prononça un autre mot alors qu'elle élevait la voix. "C'EST ARRIVÉ COMME ÇA ? C'EST ARRIVÉ COMME ÇA !" Les nerfs à vif et prise d'une rage soudaine, Sarah se leva, la chaise tombant sur le sol. Elle attrapa le sac qu'elle avait apporté avec elle, en sortit le pistolet et le pointa sur lui.

Arnold recula d'un bond sur sa chaise, levant les mains. Nancy a crié. Mais Sarah était déjà décidée. "Tu as ruiné ma vie ! Alors pourquoi devrais-tu vivre ?", a-t-elle demandé et a appuyé sur la gâchette.

Mais rien ne s'est passé. Il n'y a pas eu de coup de feu. Elle n'eut qu'une seconde pour regarder confusément avant que la porte n'éclate. "PLUS UN GESTE !"

Sarah a regardé fixement les agents qui pointaient leurs propres armes sur elle, et elle a juste... abandonné. Sa main est devenue molle, et le choc bruyant du métal contre le carrelage a rebondi dans la pièce. Ils l'ont rapidement encerclée et menottée, sans qu'elle ne se débatte.

La police avait surveillé les usines aux murs de briques, soupçonnant des activités illégales, et l'avait suivie après avoir été témoin de l'achat. Elle a été conduite à la voiture de police où elle a regardé par la fenêtre Nancy et Arnold s'occuper d'Adam, qui avait été sorti de son véhicule par la police.

Elle a entendu un "Maman !" avant que les autorités ne l'emmènent.

***

Des mois plus tard, Sarah se tenait au tribunal, écoutant un juge prononcer sa sentence. "Ce tribunal reconnaît le bouleversement émotionnel que vous avez vécu. Cependant, la loi est claire, et elle doit être respectée." Il lui a donné le minimum requis par l'État pour une tentative de meurtre au premier degré - 20 ans de prison.

Elle s'est retournée dans la salle d'audience pour voir Arnold et Nancy hocher la tête comme s'ils étaient soulagés. Adam était dans les bras de Nancy. Sarah a fermé les yeux lorsque les gardes l'ont éloignée.

Je ne le reverrai plus jamais...

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Cette histoire est inspirée de la vie quotidienne de nos lecteurs et rédigée par un écrivain professionnel. Toute ressemblance avec des noms ou des lieux réels est une pure coïncidence. Toutes les images sont uniquement destinées à l'illustration. Partagez votre histoire avec nous ; elle changera peut-être la vie de quelqu'un. Si vous souhaitez partager votre histoire, veuillez l'envoyer à info@amomama.com.