Le jour de la Saint-Valentin, une vieille dame qui reconnaît à peine ses enfants rencontre l’homme qu’elle a perdu il y a 56 ans - Histoire du jour

Une femme âgée, qui reconnaît à peine ses propres enfants, prouve que des miracles peuvent se produire. Un amoureux perdu de vue depuis 53 ans lui a rendu visite le jour de la Saint-Valentin. Elle l’a immédiatement reconnu.

Margaret Hanks, 81 ans, est clouée dans un fauteuil roulant, presque immobile et sans expression. Mais les choses n’ont pas toujours été ainsi. Auparavant, elle était une femme pleine de vie, joyeuse et souriante. La mort de son mari l’a dévastée et a accéléré son vieillissement.

6 ans plus tôt, elle était en train de préparer le déjeuner quand on avait sonné à sa porte. Pensant qu’il s’agissait de son mari, Bob, elle s’était empressée d’aller ouvrir, mais lorsqu’elle avait la personne qui se tenait de l’autre côté de la porte, elle avait aussitôt fondu en larmes.

C’était un officier de police venu l’informer que son mari venait de mourir. Il avait été victime d’un accident de voiture. Il lui avait dit qu’il avait trouvé l’adresse de Bob grâce à son permis de conduire. Il était venu lui demander d’aller identifier le corps.

Margaret avait dit à l’officier qu’il s’agissait d’une erreur, mais elle frissonnait en prenant le permis de conduire que le policier tenait dans sa main. En sanglotant, elle avait murmuré qu’il ne pouvait pas partir de la sorte, ensuite, elle s’était effondrée dans les bras du policier. Ce dernier avait appelé une ambulance et l’avait conduit à l’hôpital.

À son réveil, Margaret vit le policier assis à son chevet. Avec toute la gentillesse dont il était capable, il lui avait fait un résumé de ce qui s’était passé et lui avait demandé si elle voulait contacter un membre de sa famille.

Les mains tremblantes, elle avait griffonné les numéros de téléphone et les adresses de ses enfants. Plus tard dans la soirée, son fils Andrew et sa fille Clara lui étaient venus la voir. En larmes, sa fille lui avait demandé comment elle allait. Clara et Andrew avaient fait de leur mieux pour consoler leur mère, malgré leur propre chagrin.

Ils ne cessaient de lui dire que tout irait bien, mais, à ce moment-là, nul n’aurait pu prédire que les choses allaient tourner au vinaigre. Un an plus tard, Andrew, sa femme et Clara étaient venus rendre visite à Margaret afin de passer les fêtes de fin d’année avec elle.

Lorsque Clara était allée appeler sa mère pour le dîner, elle l’avait trouvée assise sur son lit, immobile, regardant par la fenêtre. "Maman, qu’est-ce qui t’arrive ? Ça fait tellement longtemps que je t’appelle pour le dîner !" avait-elle dit, légèrement irritée. Margaret s’était retournée et lui avait demandé l’heure. La suite avait laissé Clara sans voix.

"Qui êtes-vous ? Appelez mon mari Bob, s’il vous plaît ! J’ai cherché ses affaires, mais je n’arrive pas à les trouver. Pourquoi son armoire est-elle vide ?" avait demandé Margaret. Abasourdie, Clara lui avait répondu que Bob était mort depuis un an. Elle ne parvenait pas à comprendre comment sa mère avait pu oublier la tragédie qui avait frappé la famille.

En entendant les paroles de Clara, Margaret s’était emportée. "Comment oses-tu dire des choses aussi horribles sur mon mari ? Sors de chez moi !"

Elle avait traîné Clara hors de sa chambre. Parvenue au salon, elle avait aperçu son fils et s’était aussitôt écriée : "Tu as aussi appelé tes amis ? Comment peux-tu amener quelqu’un chez moi sans ma permission ? J’appelle les flics tout de suite !"

Alarmé, Andrew avait crié à sa mère : "S’il te plaît, détends-toi ! Quel est le problème ? C’est moi, Andrew, ton fils ! C’est ma femme, Shelly, et c’est ta fille, Clara."

Pour convaincre sa mère, il lui avait montré un cadre contenant les photos de tous les membres de la famille. Margaret avait examiné les clichés puis avait éclaté en sanglots : "Bob… Mais où est parti Bob ? Je dois le contacter. Clara, où est parti ton père ? Pourquoi n’est-il pas encore rentré ?

Clara était sans voix. Andrew et elle avaient fini par la calmer, lui promettant qu’il allait rentrer. Cependant, ils se rendaient compte que leur mère n’allait pas bien. De fait, le lendemain, ils l’avaient conduit chez un médecin.

Ce dernier avait confirmé leurs soupçons. Margaret souffrait de la maladie d’Alzheimer. La maladie n’en était qu’à ses débuts, mais le pronostic n’était pas bon. Il y avait de forts risques que les choses aillent de mal en pire.

Clara et Andrew avaient fait tout ce qui était en leur pouvoir pour éviter que l’état de Margaret ne se détériore. Ils étaient résolus à s’occuper d’elle. Chacun d’eux passait 6 mois avec elle et ils alternaient les week-ends. Mais rien ne pouvait l’aider. Un an plus tard, elle les reconnaissait à peine.

Un jour, Margaret venait de se réveiller et était assise sur son lit lorsque Clara était entrée pour lui donner son petit-déjeuner. Quand elle l’avait vue, elle avait totalement paniqué : "Ne t’approche pas de moi ! Je rentre à la maison ! Tu ne pourras pas me garder ici longtemps."

En voyant sa mère dans cet état, Clara avait appelé Andrew à son secours. Ils avaient tous les deux lutter d’arrache-pied pour parvenir à la calmer. Ce jour-là, ils avaient réalisé que l’état de santé de Margaret avait empiré. Rien ne semblait l’aider. Ils avaient alors pris la décision de la mettre dans un établissement de soins, afin qu’elle y reçoive des soins adaptés.

En fin de compte, ils avaient appelé le médecin de leur mère afin de lui faire part de la décision qu’ils avaient prise. Clara était ensuite montée dans la chambre de sa mère afin de préparer ses affaires. Elle avait aussi dans l’idée de prendre certaines affaires de Bob. Elle se rendit à la réserve afin de procéder au tri.

C’est alors qu’elle fit une découverte étonnante. Un grand carton, posé sur une étagère haute, tomba sur le sol, dévoilant son contenu. Il y avait un album de photos et plusieurs lettres. Curieuse, Clara avait lu les lettres. Celles-ci provenaient du passé de Margaret. La jeune femme n’en croyait pas ses yeux.

Il s’avère qu’à l’époque où Margaret avait 23 ans, elle était fiancée à un homme nommé Andy Matthews. Ils étaient fous amoureux et inséparables, mais après la guerre du Vietnam, Andy n’était pas revenu, malgré la promesse qu’il avait faite à Margaret.

Dans une autre lettre, il avait expliqué qu’il avait été blessé à la guerre et était resté dans le coma pendant un an. À son retour, il avait appris qu’elle s’était mariée. Il s’était alors retiré, ne voulant pas jeter le trouble dans sa vie.

À la fin de sa lecture, Clara avait trouvé une idée. "Andrew, j’ai trouvé ces lettres dans la réserve ! Maman avait un amant ? Je ne l’ai jamais su ! Elle a même ses photos, un type qui s’appelle Andy Matthews", avait-elle dit.

Ne perdez pas espoir.

Andrew avait haussé les épaules avant de demander : "Quel est l’intérêt ? J’ai parlé avec le Dr Evans. Il dit que nous devrions peut-être obtenir des documents…"

"Idiot ! Et si ça pouvait aider maman à se souvenir ?"

"Clara, nous avons tout essayé. Je ne pense pas que cela puisse aider. Nous lui avons montré nos photos de bébé et les affaires de papa, mais elle n’a presque rien reconnu. Elle ne va pas les reconnaître, c’est sûr !"

"Peut-être pouvons-nous tout montrer dans l’ordre ? On commence par ces lettres et ces photos, puis on montre les photos de papa, et enfin les nôtres ?"

"Cool, fais ce que tu veux. Mais ça ne servira à rien", avait marmonné Andrew en s’éloignant. Mais plus tard dans la soirée, lorsque Clara avait montré les photos à Margaret, celle-ci s’était mise à pleurer en voyant les images d’Andy. Elle marmonnait quelque chose de difficile à comprendre, mais Clara avait le sentiment troublant que cet homme appelé Andy avait quelque chose qui pouvait aider sa mère à aller mieux.

Cette nuit-là, après avoir aidé Margaret à se coucher, elle avait ouvert Facebook et s’était mise à sa recherche. Elle avait déjà reporté le projet de maison de retraite, considérant Andy comme le dernier rayon d’espoir pour Margaret.

Après être tombée sur quelques profils, elle avait trouvé un homme qui ressemblait beaucoup au jeune Andy. Sa photo de profil était avec une femme, et son état civil indiquait "veuf".

Malgré tout, elle décida de le contacter et lui envoya un message. Une semaine plus tard, elle reçut une réponse. Il avait accepté la demande de Clara de leur rendre visite pour voir Margaret. Le jour de la Saint-Valentin, Andy s’était présenté à sa porte.

Lorsqu’il est entré dans la chambre de Margaret avec un bouquet de ses fleurs préférées, celle-ci n’avait pas pu détacher son regard de lui. Ses yeux s’étaient écarquillés, c’était la première fois depuis tant d’années qu’elle reconnaissait quelqu’un. "A - Andy ? C’est toi ?"

"Oui, Margaret", avait-il dit, en tombant à genoux. Il tendit les fleurs à la première femme qu’il ait jamais aimée. "Tu aimes les fleurs, n’est-ce pas ?"

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"Oh, tu t’en es souvenu. Mais pourquoi es-tu si en retard ? Tu as dit que tu m’emmènerais dîner hier ? Tu ne l’as pas fait."

"Je suis désolé, j’étais en retard, Margaret. Je ne te quitterai jamais, d’accord ?" Margaret avait hoché la tête, les yeux pleins de larmes. Clara et Andrew étaient émus de voir leur mère dans cet état.

Ils ont appris plus tard qu’Andy avait épousé une femme nommée Daisy après son retour de la guerre, mais qu’ils n’avaient pas eu d’enfant. Il l’avait perdue d’un cancer il y a trois ans. Il a été déconcerté lorsque Clara lui a envoyé un message, car il ne pensait pas revoir Margaret un jour !

Margaret continue à avoir des crises où elle oublie tout après ce jour, mais au moins, elle va beaucoup mieux maintenant. Le docteur Evans est assez perplexe, et il qualifie cela de miracle ! Plus important encore, tout le monde est particulièrement heureux qu’Andy et Margaret soient ensemble et heureux ensemble.

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Que pouvons-nous apprendre de cette histoire ?

Les miracles se produisent. De façon incroyable, la situation de Margaret s’est améliorée alors que tout le monde pensait que ce ne serait pas le cas. Elle a même reconnu Andy.

Ne perdez pas espoir. Clara espérait que le fait de contacter Andy améliorerait l’état de santé de sa mère, et cela a été le cas.

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Ce récit est inspiré de l’histoire de notre lecteur et rédigé par un écrivain professionnel. Toute ressemblance avec des noms ou des lieux réels est purement fortuite. Toutes les images sont utilisées à des fins d’illustration uniquement. Partagez votre histoire avec nous ; elle changera peut-être la vie de quelqu’un. Si vous souhaitez partager votre histoire, veuillez l’envoyer à info@amomama.com.